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Câlins et Adn de bébé

Selon une étude américaine, moins un nouveau-né serait câliné durant ses premiers mois de vie, plus l’ADN de ses cellules cérébrales pourrait être modifié, entraînant stress ou pathologies.

Protéger, rassurer et cajoler son bébé pendant les premiers mois de sa vie est déterminant pour son bien-être et son développement immédiat, mais aura aussi un impact sur sa santé physique et mentale future. Des chercheurs américains viennent en effet de découvrir que le comportement parental pourrait modifier l’ADN des cellules cérébrales des nouveaux-nés.


Selon Science et Vie, qui publie l’information, l’ADN des cellules du cerveau des nourrissons serait malléable jusqu’à leur sevrage (environ six mois), et soumis aux variations de son environnement.


En cas de délaissement parental (manque de contact, manque d’interactions, manque de présence rassurante), cet ADN pourrait se modifier par un effet de copier/coller génétique, appelé rétrotransposition.



De quelles modifications parle-t-on ?

L’ADN est constitué de gènes (25 000 environ) dont l’ensemble constitue notre "signature" génétique, un code propre à chacun. Les scientifiques ont déjà établi que certains de ces gènes peuvent être activés ou désactivés en fonction de l’environnement, mais cette nouvelle étude démontre que l’environnement peut aussi modifier la structure même de l’ADN, en modifiant l’ordre, la répartition ou le nombre de gènes présents.


Parmi les souris testées, il a été observé que plus les bébés étaient maternés et câlinés par leurs parents, plus l’ADN était stable. A l’inverse, plus les bébés étaient délaissés, plus l’ADN se modifiait, certains gènes apparaissant plusieurs fois à la suite dans la structure, comme un "copier/coller". Ces gènes qui se multiplient sur un brin d’ADN sont appelés "gènes sauteurs".



Quelles conséquences ?

Les conséquences sur le développement cognitif, neurologique ou psychologique de cette mutation ne sont pour l’instant pas connues, d’autres études devant être menées pour en savoir davantage.


Cependant, les chercheurs ont observé que les bébés ayant subi le plus de modifications dans leur ADN devenaient des adultes plus stressés et moins bien adaptés à leur environnement.


Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans le soin et la compréhension de certaines maladies neurologiques ou psychiatriques (dépression et schizophrénie notamment).

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